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Sous la direction de Louise Poissant et Pierre Tremblay Nos perceptions, nos représentations et notre savoir transitent dorénavant par des écrans. A travers ces vecteurs de communication et d’échange, nous intervenons et agissons en images, en textes, en sons et en équations. En un mot, l’écran détermine qui nous sommes et qui nous croyons être, l’étendue et la profondeur de notre terrain de jeu. Il permet mais plus encore, il rend possible plusieurs fonctions concourant à l’interactivité: visualisation, cadrage, médiation, projection, modélisation. Couplé à la souris, il devient le lieu de multiples interventions avec les autres, l’environnement et avec soi-même. Substitut et extension de la mémoire du livre, certains diront, sa phase terminale, l’écran devient progressivement l’ultime voie d’accès au savoir sédimenté, et la voie de construction privilégiée, sinon le passage obligé des nouveaux savoirs. En ce sens, les écrans s’immiscent au plus intime de la pensée et de la perception et exercent une influence épistémologique constitutive. 2008, 448 pages. Plus d'info : Presses de l'Université du Québec.
Sous la direction de Serge Proulx, Louise Poissant et Michel Sénécal Dans les médias, la littérature ou les sciences sociales aujourd’hui, le recours à la notion de communauté virtuelle s’est banalisé. Ce terme est devenu en même temps source d’interprétations divergentes. L’objectif de cet ouvrage collectif est de clarifier l’usage de cette notion à partir d’un examen des pratiques inédites qui y sont associées. L’ouvrage cherche à reconstruire conceptuellement l’idée de communauté virtuelle par un retour aux fondements historiques, philosophiques et sociologiques de cette notion. Les contributeurs tentent d’inventorier les problèmes pratiques et théoriques auxquels font face les responsables de l’implantation de dispositifs pour constituer ces « collectifs électroniques ». Pensons aux outils logiciels facilitant les actions de coopération, de même qu’aux dispositifs interactifs créés par des artistes en vue de renouveler l’échange esthétique. 2006, 378 pages. Plus d'info : Presses de l'Université Laval. Collaborateurs Christophe Aguiton Sous la direction de Louise Poissant et Ernestine Daubner Les biotechnologies promettent pour très bientôt des découvertes fondamentales et des développements majeurs au niveau des traitements médicaux, de l’accroissement de la production agricole, de la cartographie complète du génome de plusieurs espèces, de la reconfiguration de l’humain sur mesure. Leur puissance annoncée fascine et inquiète. Ces technologies soulèvent de nombreux doutes et posent des questions qui ne connaissent pas de réponses simples. Des théoriciens et des artistes internationaux abordent ces questions en présentant des recherches et des réalisations artistiques situées au croisement de l’art, de la science et des systèmes artificiels. Conçu et réalisé par Jason Martin, un DVD accompagne le livre et compile près de mille œuvres produites par plus d’une centaine d’artistes. 2005, 390 pages. Plus d'info : Presses de l'Université du Québec. Collaborateurs Roy Ascott Sous la direction de Louise Poissant Les interfaces servent de filtres de traduction entre l’humain et la machine. Elles annoncent des changements dont il est encore bien difficile de sonder la profondeur bien que l’on anticipe déjà qu’ils seront substantiels. Les interfaces se multiplient, s’incorporant à divers dispositifs dont elles rendent l’usage de plus en plus naturel. Bientôt nos vêtements vont s’ajuster à nos états d’âme et notre mémoire va se glisser dans nos poignées de main. Plus besoin de boutons ou de manivelles. Les écrans seront transparents, les commandes invisibles. Or, on découvre peu à peu que de nouvelles formes de sensorialité surgissent à travers les échanges que l’on entretient avec les choses. Les interfaces introduisent discrètement d’autres façons de se relier aux autres et au monde. On découvre à travers elles des terminaisons inattendues, des zones de sensibilité encore inexpérimentées. 2003, 332 pages. Plus d'info : Presses de l'Université du Québec. Collaborateurs Marc Boucher
Sous la direction de Louise Poissant Ce dictionnaire couvre les divers aspects, techniques, esthétiques et historiques, entourant les arts développés par les technologies : art par ordinateur, vidéo, musique électroacoustique, holographie, copigraphie, installations interactives et multimédias, dispositifs de réalité virtuelle, etc. Il comprend plus de 2500 définitions, des descriptions de procédés, des références historiques, des noms de pionniers, des références bibliographiques, un index bilingue anglais-français et plus de 500 illustrations graphiques. 1997, 444 pages. Plus d'info : Presses de l'Université du Québec. Collaborateurs Philippe Boissonnet
Sous la direction de Louise Poissant Cet ouvrage présente les réflexions de vingt-six artistes et théoriciens de l’art sur ces pratiques en quête d’identité et sur cette esthétique qui émerge. L’histoire bien courte de ces formes d’art, leurs liens profonds à notre culture, leur statut et leur reconnaissance encore précaires auprès du public, en particulier auprès des milieux spécialisés dans l’art, ont rendu plus éminent le besoin de faire connaître les positions des artistes et des théoriciens de ce domaine. Ces antennes de notre culture nous livrent, à travers des considérations particulières ou générales, des impressions sur la force et la fragilité de l’aventure dans laquelle les arts et toute notre culture sont engagés et, finalement, un aperçu de ce dont demain sera fait. 1995, 456 pages. Plus d'info : Presses de l'Université du Québec. Collaborateurs Roy Ascott
Sous la direction de Louise Poissant. De quoi l’esthétique des arts médiatiques est-elle faite ? C’est ce qu’ont cherché à décrire les auteurs de cet ouvrage en développant certaines caractéristiques des pratiques artistiques électroniques et numériques. Il est étonnant de constater le nombre de recoupements et de correspondances entre ces formes d’art qui ont par ailleurs tendance à converger dans un grand projet d’art total. Le numérique, ce dénominateur commun entre ces diverses formes d’art, autorise, ce qu’aucun autre médium n’avait permis auparavant, à opérer des transferts, des conversions et des contrôles d’un secteur à un autre. Mais ces échanges n’offrent pas qu’un intérêt commode pour la production artistique. Ils ouvrent plus fondamentalement sur une réelle synesthésie et, éventuellement, sur un remodelage du corps et de l’humain. 1995, 488 pages. Plus d'info : Presses de l'Université du Québec. Collaborateurs Rosanna Albertini
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